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Le cocktail : Son histoire

Apprenez en plus sur le fabuleux brevage qu’est le cocktail.

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Première rencontre

Salut toi ! Je me présente. On m’appelle généralement M.Cocktail et quand on me consomme de trop, je peux être dangereux pour la santé. Je suis apprécié car j’agrémente aisément les soirées. Mais sais-tu d’où je viens ? Quelles sont mes origines ? Je vais tout t’expliquer !

Chapitre 1

Les débuts

Chapitre 1

Les débuts

Cocktail : mélange à base d’eau, de sucre, d'alcool et de bitter.

Jerry Thomas « The Bartenders Guide », 1862
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— Illustration du « The Bartenders Guide », Jerry Thomas

Ma première apparition sous la dénomination 'cocktail' est plutôt floue, cependant on retrouve mon nom dans les écrits dès 1806 dans le magazine américain 'The Balance'. A cette époque, je suis considéré comme un mélange à base d’eau, de sucre, de bitter et d’alcool. Mais le premier livre, m’ayant comme sujet, n’est sorti qu’en 1862 sous le titre de : 'The Bartenders Guide', d’un certain Jerry Thomas.

Dès 1870, avec l’apparition des premiers appareils à glaçons, je deviens très vite un privilège destiné aux lieux de qualité ('elegant cocktail bars') fréquentés par une clientèle aisée. Ma sophistication et mes compositions savantes plaisent aux hautes sphères de la société. Deux de mes recettes sortent du lot, le 'Manhattan' ainsi que le 'Dry Martini'.

Malheureusement, je ne suis connu que sur le continent américain.Il faudra attendre 1889 avec l’exposition universelle de Paris pour que je m'étende en Europe. C’est avec l’apparition des premiers bars américains que les européens apprennent à me connaître.

Chapitre 2

La prohibition

Chapitre 2

La prohibition

À l’aube de mon succès, le gouvernement américain décide d’interdire la vente d’alcool sur son sol, ma terre de naissance. Cette prohibition a été une période difficile pour moi, mais pas totalement. Désormais illégal, je demeure populaire auprès de la pègre et de la bourgeoisie.

Ne manquant pas d’imagination et afin de cacher le goût de l’alcool, les humains ont commencé à me mélanger avec des jus de fruits ou des sodas. C’est ainsi que sont nés le 'Cuba Libre' ou le 'Bloody Mary', vendus comme remède pour la gueule de bois. épiés par les représentants de l’ordre, les barmen placent une plume de coq afin de signaler la présence d’alcool. Mon nom devient dès lors plus générique.

Pro Cuba Libre !

— Un soldat américain, 1898

Mais ce n’est pas tout ! Afin de boire de l’alcool en toute légalité, certaines agences de voyages se spécialisent dans les séjours à Cuba. Cependant, le goût trop fort du rhum oblige les barmen à s’adapter, ce qui n’est pas une mauvaise chose puisque mon livre de recette s’est vu accueillir un nouveau membre, le Mojito ! Cuba est très vite devenu ma terre promise !

Chapitre 3

Le second souffle

Chapitre 3

Le second souffle

Je passe toujours un moment merveilleux, où que je sois, avec qui je sois.

Margaret Sames Créatrice de la Margarita, 1948

Au fil du temps, avec l’arrivée de la vodka sur la marché américain, dans les années 1940, et de la tequila, dans les années 1960, je trouve mon second souffle. Plusieurs recettes s’additionnent rapidement à mon histoire, comme notamment la 'Margarita' et grâce à l’évolution des moyens de communication, je me propage en un rien de temps. Ainsi, quand une recette fonctionne sur ma terre natale, elle conquiert rapidement le reste de la planète.

S’ajoutant à cela, l’apparition du 'flair bartending’ m’accorde une réputation mondiale, eh ouais, rien que ça ! Ma création devient alors un show à part entière, avec l’introduction de compétitions riches en enchaînements acrobatiques, expérimentations improbables et décorations souvent bien trop chargées. Le film intitulé “Cocktail” traite d’ailleurs le sujet de manière exquise, si bien qu’il popularise le flair au sein du grand public.

Dans le courant des années 90, je deviens de plus en plus répandu grâce à l’explosion démographique des bars. Nous entrons dans un nouvel ère, celui de la concurrence. Le métier est très facile d’accès, les barmen se multiplient, il est difficile de se démarquer, contraignant le milieu à favoriser les recettes connues et appréciées du grand public. C’est ainsi que mes grands classiques prennent la place de mes recettes trop sucrées. Cependant me servir est plus stylé grâce à l’influence du flair !

Chapitre 4

De nos jours

Chapitre 4

De nos jours

Au début du 21ème siècle, la tendance est aux recettes avec des fruits frais de saison, mixés ou pilés. On me retrouve très souvent sous forme de Caipirinha mais paradoxalement, mes recettes moins 'naturelles' (Whisky Coca - Vodka Orange) ont une croissance exceptionnelle auprès des jeunes, surtout dans le milieu des boîtes de nuit.

Dès 2005, je deviens une boisson raffinée et sophistiquée, consommée à l’occasion de soirées chics ou mondaines. Sans vouloir me vanter, je me qualifierais comme un art de vivre, c’est vrai après tout, je permets tout de même la découverte de nouvelles saveurs et textures.

Un cocktail bien fait peut vraiment montrer à vos invités que vous les aimez.

Danny Meyer Restaurateur

Avec la crise économique en 2008 et la baisse du pouvoir d’achat qui a suivie, les humains se sont lancés dans une quête de qualité à un prix abordable. “Home sweet home” comme dirait l’expression puisqu’on commence à me fabriquer à la maison. Recevoir des amis se fait avec raffinement, sirops et liqueurs maison sont de rigueur à mon grand plaisir et certains n’hésitent pas à s’improviser barman en me servant avec style !

Prochaine étape

Case study

Martini vodka

Jennie

C’est

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